Vie à l’Ambassade : la Présidente de la C N D H dans les locaux de la Chancellerie

La Présidente de la Commission Nationale des Droits Humains, madame Gonta Alida Henriette DA, s’est rendue ce mardi 19 mars 2024 à l’ambassade du Burkina Faso à Washington DC.   

Présente aux Etats-Unis d’Amérique à la faveur de son congé administratif annuel, Mme DA a tenu à faire le tour indispensable dans la « maison Burkina » afin, dit-elle, de « rendre des civilités au personnel diplomatique qui se bat énormément pour entretenir les bons rapports avec les différents partenaires de notre pays ». Elle a aussi indiqué que sa présence à Washington avait pour objet de rencontrer quelques partenaires de la CNDH dont un grand nombre est représenté aux USA, en vue de leur faire le point sur le nouveau plan stratégique 2023-2027 de son institution. Parmi ces partenaires figurent à titre d’exemple l’UNICEF, l’USAID, l’U E, l’Institut Danois et le Haut Haut-Commissariat des Droits Humains.

Reçue par le Chargé d’Affaires a.i. Edouard BOUDA et ses chefs de service, la specialiste des droits humains en a profité pour faire la promotion de son institution. Rappelons que la CNDH est une institution indépendante de régulation ayant une instance de décision de 11commissaires permanents nommés et un organe de direction composé d’experts dans différents domaines. Cette institution qui joue le rôle d’interface entre l’Exécutif et les populations a un droit de regard sur les questions de violations des droits humains  tout en fournissant de l’assistance – conseil aux décideurs .

Selon sa première responsable la CNDH a opté pour une stratégie du dialogue constructif et son centre d’écoute occupe une place de choix dans la collecte et le traitement des informations relatives aux violations des droits humains. Elle a ajouté que la vision à court et moyen termes est d’utiliser les représentations africaines pour mieux faire connaitre les droits humains, car selon ses dires, « très peu savent exactement ce qu’on entend par droits humains ».  A ce titre, la vision de l’institution est que d’ici 2027 les hommes et les femmes vivant au Burkina Faso auront la capacité d’exercer leurs droits dans un environnement propice. D’où la nécessité d’une bonne sensibilisation, dynamique dans laquelle  s’est engagée la CNDH.

Le Chargé d’Affaires a.i. a salué les efforts consentis par cette institution et a adressé à sa Présidente ainsi qu’à l’ensemble des acteurs ses encouragements et ses vœux de bonne santé « pour pouvoir supporter la forte pression à laquelle la Commission fait face ». Le diplomate burkinabè n’a pas manqué de remercier son hôte de marque pour la visite tout en lui promettant de travailler à accompagner son institution dans le plaidoyer et la mobilisation des partenaires.

Service Communication et Relations Presse

Ambassade du Burkina Faso à Washington DC